Publié le 24 juin 2012
26 Avril 1986 à Pripiat, à côté de Tchernobyl, la vie suivait son cours.
Un jeune couple célébrait son mariage, un enfant et son père plantaient un pommier, le garde forestier faisait sa tournée… C’est alors qu’un terrible accident se produit à la centrale . La radioactivité transforme la nature, les victimes sont nombreuses et les populations évacuées. Dix ans plus tard, l’endroit déserté est devenu un no man’s land où ceux qui sont restés cherchent l’espoir d’une nouvelle vie…
» En s’appuyant sur ces vies brisées, Michale Boganim raconte l’histoire d’un deuil impossible, un mal à l’échelle des siècle . En privilégiant le portrait de ces âmes fantômes, à toute reconstitution spectaculaire, elle redonne à cette page de l’histoire moderne un visage terriblement humain. » STUDIO CINE LIVE
Publié le 23 mai 2011
Pologne, printemps 1981. Solidarnosc déclenche des grèves massives et fait souffler un vent de liberté et d’impertinence. Jacek vit avec ses parents près de Gdansk. Il crie ses rêves et ses passions adolescentes dans ses chansons punk-rock. Mais le stalinisme n’est pas mort, et le brutal coup d’état militaire de décembre va précipiter toute une génération dans l’âge d’homme…
Ce film s’inscrit dans un nouveau courant du jeune cinéma polonais, déterminé à affronter l’histoire récente du pays.
» Ce film politique, sentimental et musical dépeint avec sensibilité et pertinence des adolescents et leurs parents pris dans la toile d’araignée d’un totalitarisme à bout de souffle. »
PARIS MATCH
» Toile de fond historique pour un film d’apprentissage aux personnages attachants et au rythme énergique. »
LE FIGAROSCOPE
Publié le 23 mai 2011
Capturé par les forces américaines en Afghanistan, Mohammed est envoyé dans un centre de détention tenu secret.
Lors d’un transfert, il échappe à un accident et se retrouve en fuite dans une forêt inconnue. Traqué sans relâche par une armée sans existence officielle, Mohammed fait tout pour survivre dans des conditions haletantes…
» Le film est une pure expérience sensorielle, jouant tour à tour sur des sons stridents et une musique lancinante, quasi muet, soulignant de fait le sentiment d’aliénation du personnage. » BRAZIL
« Le scénario est ascétique et tendu, la mise en scène hypnotique. Ce film provoque des émotions inattendues et pose des questions sur notre humanité . »
LE JOURNAL DU DIMANCHE
Publié le 23 mars 2010
Dans une chambre d’hôtel, l’actrice Krystyna Janda parle des derniers moments de la vie de son mari, le chef-opérateur Edward Kłosinski. Elle s’apprête à tourner le nouveau film d’Andrzej Wajda : Tatarak. Elle y joue le rôle de Marta, une femme d’âge mûr qui réapprend à aimer la vie au côté d’un jeune homme qui lui rappelle ses fils disparus. Ces deux histoires, celle – véritable – de Krystyna Janda et celle – fictive – de Marta, se superposent autour de la douleur que provoque la perte de l’être aimé.
» Wajda a toujours été hanté par le sentiment de l’inéluctable. Ce qu’il souligne encore ici, filmant ses personnages en communion charnelle avec le paysage, c’est sa foi en une sagesse épicurienne, un besoin de donner sens à sa vie. » LE MONDE
« Admirablement interprété par Krystyna Janda. Du côté de la fiction, toute la complexité inquiète, heureuse, douloureuse de la vie. Du côté de la réalité, la nudité rigoureuse de la solitude et du deuil. Et la mise en scène de Wajda, libre, inventive, fraîche et profonde n’a jamais été aussi vivante.. » LE FIGAROSCOPE