Publié le 29 janvier 2013
1770. La princesse anglaise Caroline âgée de 15 ans, objet d’un mariage arrangé avec le roi du Danemark Christian VII qu’elle n’a jamais vu, part vivre à la cour de Copenhague. Son mari souffre de troubles mentaux et la trompe. Une liaison secrète et passionnée va se nouer entre Caroline et le médecin du roi, Struensee, un homme cultivé et révolutionnaire, admirateur de Voltaire et des philosophes des Lumières. Ce médecin va prendre une influence grandissante sur le roi et conduire au renversement de l’ordre social établi…
Un film splendide et passionnant qui nous fait découvrir une page méconnue de l’histoire du Danemark et ses liens avec les philosophes français du XVIIIème siècle, précurseurs de la Révolution.
« Fresque amoureuse captivante, qui restitue un événement authentique de l’histoire danoise. » LE PARISIEN
Publié le 10 janvier 2011
En 1562, sous le règne de Charles IX, les guerres de religion entre catholiques et protestants font rage… Marie de Mézières, une riche héritière du royaume, aime le Duc de Guise, dont elle est aimée. Mais son père, par intérêt personnel, lui fait épouser le Prince de Montpensier. Ce dernier part en guerre contre les protestants et, pour protéger sa jeune épouse, l’envoie en compagnie de son fidèle ami le Comte de Chabannes, dans l’un de ses châteaux éloignés, à Champigny…
Une bouleversante adaptation de la nouvelle de Madame de La Fayette écrite au XVIIème siècle. Tavernier accorde autant d’importance aux amours déchirantes qui entourent l’héroïne qu’à la violence du contexte historique.
« Un film à l’image de ses héros, plein de panache, et mené au galop par un Bertrand Tavernier très à l’aise dans le style de cape et d’épée, avec des scènes de bataille à l’ancienne – sans effets spéciaux. Un drame passionnel de belle facture classique. » LE FIGARO
Publié le 23 juin 2010
A la mort de son mari, la comtesse Elizabeth Bathory se trouve à la tête d’un vaste domaine et d’une immense fortune. Aidée de sa confidente, la sorcière Anna Darvulia, Elizabeth étend
progressivement son influence, suscitant chez chacun crainte, admiration et haine, pour
devenir la femme la plus puissante de la Hongrie du 17ème siècle – dictant ses conditions
jusqu’au roi lui-même.
Elle rencontre alors un séduisant jeune homme dont elle tombe éperdument amoureuse mais
celui-ci l’abandonne. Certaine d’avoir été délaissée car elle n’était plus assez jeune et belle.
Sombrant progressivement dans la folie, Elizabeth, à la suite d’un accident, se persuade que le
sang de jeunes vierges lui procure jeunesse et beauté. Elle commence à prendre des bains dans le sang des jeunes filles du château puis de la région. Débute alors une série d’actes sanglants
et diaboliques…
Publié le 23 mars 2010
Russie, 1565. Le tsar Ivan le Terrible plonge son pays dans un bain de sang. Spectacle grandiose, ce film d’un des réalisateurs russe les plus connus reconstitue cette période avec fougue et puissance. Les décors et costumes sont somptueux.
« Une tragédie politique et spirituelle puissante, haute en couleurs, qui est aussi une réflexion sur le despotisme à la russe, à travers la figure emblématique d’Ivan le Terrible, superbement campé par Piotr Mamonov ». Le Figaro
« Le jeu de mots semblera facile, mais le film de Pavel Lounguine consacré à Ivan le Terrible est bien une oeuvre ‘terrible’. Furieuse, sauvage, grandiose et d’une violence à la hauteur du tsar. (.. .) En attendant le Staline de Marc Dugain (‘Une exécution ordinaire’, sortie le 3 février), voici déjà une occasion unique de ressentir la Russie et ses tourments. » Le Point – François-Guillaume Lorrain (13 janvier 2010)
« Avec Tsar, Pavel Lounguine continue d’explorer des thèmes qu’il avait abordés dans l’Ile. Outre une féroce réflexion bien actuelle sur les rapports entre la politique et les idéologies, Tsar aborde le problème du bien et du mal et de la folie du pouvoir sans morale. Au delà de la violence des images l’émotion est souvent au rendez-vous. Dieu est le personnage le plus invisible et sans doute le plus incontournable du film. Un parti pris audacieux qui donne au film une singulière originalité ce qui n’a pas privé Lounguine de quelques clins d’oeil à l’Ivan le terrible d’Eisenstein. » Allociné
Publié le 08 février 2010
En 1994, l’élection de Nelson Mandela consacre la fin de l’apartheid, mais l’Afrique du Sud reste une nation profondément divisée sur le plan racial et économique. Pour unifier le pays et donner à chaque citoyen un motif de fierté, Mandela mise sur le sport, et fait cause commune avec le capitaine de la modeste équipe de rugby sud-africaine. Leur pari : se présenter au Championnat du Monde 1995.
Le film est adapté du livre de John Carlin The Human Factor : Nelson Mandela and The Game that Changed the World . Le titre latin tiré d’un poème de William Ernest Henley, Invictus, signifie « invincible ». Invincible est un hommage au grand Nelson Mandela, enfermé des années durant sous l’accusation de « trahison », ou plutôt pour son combat courageux pour la liberté à l’époque de l’Apartheid en Afrique du Sud.
«Invictus est d’abord porté par l’admiration qu’Eastwood voue à Mandela, et par l’interprétation qu’offre Morgan Freeman d’un personnage dont l’énergie bonhomme transcende tout et dont l’acte de foi en l’humanité (…) fait du bien. » LIBERATION
Publié le 07 février 2010
Au IVème siècle après Jésus-Christ, l’Egypte est sous domination romaine. A Alexandrie, la révolte des Chrétiens gronde. Réfugiée dans la grande Bibliothèque menacée par les insurgés, la brillante astronome Hypatie tente de préserver les connaissances accumulées depuis des siècles, avec l’aide de ses disciples. Parmi eux, deux hommes se disputent son amour : Oreste et le jeune esclave Davus, déchiré entre ses sentiments et la perspective d’être affranchi s’il accepte de rejoindre les Chrétiens…
Amenabar avoue s’être laissé guider par sa curiosité de « plonger dans des univers fascinants comme celui de l’Alexandrie du IVème siècle, et imaginer à quoi ressemblaient ses rues, ses temples et ses habitants. Nous sommes plongés, pendant trois ans, dans des ouvrages d’histoire et d’astronomie. Nous nous sommes totalement imprégnés de l’Egypte du IVème siècle. »
» Plus dense et plus puissant que n’importe quel drame en costume vu récemment, le film s’interroge sur l’opposition entre raison et sentiments, savoir et intolérance, religion et pyrrhonisme. » PREMIERE
Publié le 01 janvier 2010
Ida Dalser rencontre fugitivement Mussolini à Trente et est séduite par sa personnalité. Elle le retrouve à Milan où il est un ardent militant socialiste qui harangue les foules et dirige le quotidien l’Avanti. Ida l’aime, a un enfant de lui, croit en lui et en ses idées, et pour l’aider à financer son parti, elle vend tous ses biens… Lorsque la guerre éclate, Mussolini disparaît de sa vie et la jeune femme découvre avec stupeur qu’il est marié. Elle se bat alors pour se faire reconnaître en tant que mère du fils aîné de Mussolini, mais elle sera systématiquement écartée de force et son enfant sera placé dans un institut…
Le cinéaste déclare qu’il a découvert cette histoire il y a quelques années en regardant un documentaire à la télévision . Il a été bouleversé par la personnalité extraordinaire d’Ida Dalser, qui a eu avec Mussolini un enfant d’abord reconnu, puis renié par lui. Elle s’est battue pour faire savoir la vérité, bien que le régime ait cherché à en détruire toute trace. La femme et le fils secret de Mussolini étaient un scandale à cacher, au point que leur existence devait être effacée. Tous deux furent enfermés dans un asile d’aliénés où ils moururent.
» Le film de Bellochio tire sa force d’une opposition constante entre la folie dévastatrice d’un homme et le combat rigoureux et digne d’une mère. » VSD