Publié le 13 septembre 2017
Suède, 1h51.
Le Caire, janvier 2011, quelques jours avant le début de la révolution. Une jeune chanteuse est assassinée dans une chambre d’un des grands hôtels de la ville. Noureddine, inspecteur revêche chargé de l’enquête, réalise au fil de ses investigations que les coupables pourraient bien être liés à la garde rapprochée du président Moubarak.
A travers un polar efficace et passionnant, Tarik Saleh dénonce une société faisandée, gangrénée par la corruption à tous les niveaux. (Le Monde)
Filmé avec une grande efficacité, nerveux et finement écrit, « Le Caire confidentiel » remplit son contrat en or. Edifiant.(Culturebox)
Publié le 24 novembre 2016
Belgique, 1h46.
Jenny, jeune médecin généraliste, se sent coupable de ne pas avoir ouvert la porte de son cabinet à une jeune fille retrouvée morte peu de temps après. Apprenant par la police que rien ne permet de l’identifier, Jenny n’a plus qu’un seul but : trouver le nom de la jeune fille pour qu’elle ne soit pas enterrée anonymement, qu’elle ne disparaisse pas comme si elle n’avait jamais existé.
Comme toujours chez les Dardenne, l’information est donnée de biais, l’air de rien, en commentaire. Tout comme la tension du drame policier se ressent de manière insidieuse, l’état des lieux social n’est qu’un effet secondaire de la ligne principale, et non pas un discours en propre. C’est la marque des Dardenne, d’un cinéma encore non renouvelé mais capable de générer une tension morale, policière et sociale dans un même geste d’une apparente simplicité. Critokat.com
Publié le 23 septembre 2015
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Espagne, 1h44,
Deux flics que tout oppose, dans l’Espagne post-franquiste des années 1980, sont envoyés dans une petite ville d’Andalousie pour enquêter sur l’assassinat sauvage de deux adolescentes pendant les fêtes locales. Au cœur des marécages de cette région encore ancrée dans le passé, parfois jusqu’à l’absurde et où règne la loi du silence, ils vont devoir surmonter leurs différences pour démasquer le tueur
De bout en bout, « La Isla Mínima » fascine par la maîtrise de sa mise en scène et la fulgurante beauté des espaces andalous.(Critikat.com)
Ce film noir, intelligent, passionnant et incroyablement esthétique est une sacrée réussite.(Culturebox)
Cet affrontement entre deux Espagne ne verse jamais dans la facilité manichéenne. Au contraire, l’ambiguïté règne en maître. Un mélange (…) aussi dérangeant que prenant.(L’Express)
Publié le 01 avril 2015
Sud-Corée 1h51′.
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
En route pour assister aux funérailles de sa mère, le commissaire KO Gun-su visé par une enquête pour corruption, renverse accidentellement un homme. Pour se couvrir, il décide de cacher le corps dans le cercueil de sa mère.
Lorsque l’affaire est découverte, son partenaire mène l’enquête. Et quand l’unique témoin de l’accident l’appelle pour le faire chanter, Gun-su comprend qu’il n’est pas au bout de ses peines…
« Belle découverte que ce polar coréen (…) Même si elle reste classique, la réalisation sait donner du rythme et de la tension. Vif, abrasif, cet élégant film de genre oppresse et détend, angoisse et amuse. »Positif