Corée du sud, 1h54.

Sur les eaux d’un lac marquant la frontière entre les deux Corées, l’hélice du bateau d’un modeste pêcheur nord-coréen se retrouve coincé dans un filet. Il n’a pas d’autre choix que de se laisser dériver vers les eaux sud-coréennes, où la police aux frontières l’arrête pour espionnage. Il va devoir lutter pour retrouver sa famille…

En abordant, pour la première fois de manière directe, le sujet ultrasensible de la partition du pays, le réalisateur redonne à son cinéma une efficacité et une vigueur politique bienvenues.(Télérama)

Corée du Sud, 2h25.

Interdit aux moins de 12 ans, avec avertissement.

Corée. Années 30, pendant la colonisation japonaise. Une jeune femme (Sookee) est engagée comme servante d’une riche japonaise (Hideko), vivant recluse dans un immense manoir sous la coupe d’un oncle tyrannique. Mais Sookee a un secret. Avec l’aide d’un escroc se faisant passer pour un comte japonais, ils ont d’autres plans pour Hideko.

Voilà un thriller érotique et historique subliment beau, divinement intelligent, délicieusement alambiqué, un véritable joyau comme on en voit rarement.(Utopia Bordeaux)

Un génial conte gothique féministe.(Transfuge)

Lee Euny, une jeune fille naïve d’un milieu très modeste, est engagée comme domestique dans une très riche maison bourgeoise. Une attirance physique naît entre elle et le maître de maison, marié, qui la prend pour maîtresse. La jeune domestique se fait des illusions et quand elle se retrouve enceinte, elle devient la victime sacrifiée de la famille qui veut absolument étouffer le scandale…

Ce film est le remake d’un film classique coréen. Le réalisateur du Vieux Jardin a particulièrement soigné la beauté des images de ce huis clos glacial et cruel qui prend des allures hitchcockiennes.

 » Im Sang-soo soigne l’atmosphère envoûtante et oppressante. Ce huis clos surprend par sa sensualité et sa cruauté. » LE JOURNAL DU DIMANCHE
 » Le film capte les passions des protagonistes dans les moindres recoins d’une maison luxueuse et s’amuse à entrechoquer deux univers incompatibles. » 20 MINUTES

Dans une petite ville de province de Corée , Mija vit avec son petit-fils, un collégien à qui elle cède tous ses caprices par amour, sa mère étant  partie travailler à Séoul. Cette vieille dame originale et sensible, rêveuse et idéaliste, pleine de curiosité, se met à suivre des cours de poésie à la maison de la culture de son quartier pour essayer d’écrire un poème. Elle aime les fleurs et cherche alors la beauté dans son environnement quotidien. Mais le cadavre d’une adolescente du collège de son petit-fils est retrouvé dans le fleuve voisin, la jeune victime s’est suicidée suite à un viol collectif . Mija est bouleversée par cette tragédie et comprend vite que son petit fils n’est pas innocent…

Le film confronte un personnage très doux de vieille dame rêveuse et la réalité d’un fait divers sordide, dans une atmosphère de corruption provinciale.

 » Un chant funèbre à la cruauté calme et à la violence sourde, constamment rééquilibré par la pureté et la beauté.  » PREMIERE

Séoul, 1975. La jeune Jinhee, âgée de 9 ans, est placée par son père dans un orphelinat tenu par des religieuses catholiques. Elle souffre de la séparation d’avec sa famille, mais commence surtout pour elle la longue attente d’une famille d’adoption. Elle assiste au départ des autres enfants, perd peu à peu les amitiés qu’elle s’était créées, mais rêve aussi d’une autre vie…

La réalisatrice avoue que son premier long métrage est autobiographique : « Une Vie Toute Neuve s’inspire de l’année que j’ai passée de 1975 à 1976 dans l’orphelinat Saint-Paul de Séoul avec des Sœurs catholiques. J’ai cherché à traduire au présent les émotions d’une petite fille face à ces événements extraordinaires, l’abandon et l’adoption. L’année à l’orphelinat est le lieu et le temps d’un entre-deux: entre deux vies, celle d’avant que Jinhee doit apprendre à quitter et celle d’après qu’elle va tout autant apprendre à désirer. »

 » Ce film déchirant vécu à la hauteur de Jinhee, une enfant de neuf ans, laisse des traces sur le spectateur.  » ELLE