Publié le 22 février 2016
Colombie, 2h05
Quinzaine des réalisateurs, Cannes 2015
Karamakate, un chaman amazonien puissant, dernier survivant de son peuple, vit isolé dans les profondeurs de la jungle. Des dizaines d’années de solitude ont fait de lui un chullachaqui, un humain dépourvu de souvenirs et d’émotions. Sa vie est bouleversée par l’arrivée d’Evans, un ethnobotaniste américain à la recherche de la yakruna, une plante sacrée très puissante, possédant la vertu d’apprendre à rêver. Ils entreprennent ensemble un voyage jusqu’au cœur de la forêt Amazonienne au cours duquel, passé, présent et futur se confondent, et qui permettra à Karamakate de retrouver peu à peu ses souvenirs perdus.
Voyage vers ce monde irrémédiablement disparu, filmé dans un magnifique noir et blanc, riche d’une infinité de nuances, l’Etreinte du serpent est aussi un grand film d’aventures, une sorte de bande dessinée parcourue par d’étranges personnages (Libération)
Publié le 05 janvier 2016
Grèce, 1h58
Prix du Jury, Cannes 2015
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Dans un futur proche… Toute personne célibataire est arrêtée, transférée à l’Hôtel et a 45 jours pour trouver l’âme soeur. Passé ce délai, elle sera transformée en l’animal de son choix. Pour échapper à ce destin, un homme s’enfuit et rejoint dans les bois un groupe de résistants : les Solitaires.
Un scénario original, un film qui ne ressemble à rien de connu, un grotesque satirique doublé d’une allégorie philosophique : cela valait bien le Prix du jury à Cannes.(Dauphiné Libéré)
Le récit est jubilatoire, nourri de comique absurde, enchaînant les situations ubuesques, les trouvailles burlesques.(Utopia Bordeaux)
Publié le 07 septembre 2015
Turquie, 1h37
Label Europa Cinema, Quinzaine des Réalisateurs 2015
C’est le début de l’été. Dans un village reculé de Turquie, Lale et ses quatre sœurs rentrent de l’école en jouant avec des garçons et déclenchent un scandale aux conséquences inattendues. La maison familiale se transforme progressivement en prison, les cours de pratiques ménagères remplacent l’école et les mariages commencent à s’arranger. Les cinq sœurs, animées par un même désir de liberté, détournent les limites qui leur sont imposées.
Deniz Gamze Ergüven nous donne à aimer très fort fort ses indomptables héroïnes ; à travers leur combat que leur beauté et leur jeunesse exaltent, c’est celui de toutes les femmes qu’elle exprime et dans bien d’autres pays que la Turquie. Allez voir « Mustang », conte salutaire à la radieuse sensualité clandestine.(Marianne)
Publié le 04 mai 2015
Israël,1h33
interdit aux moins de 16 ans
Moshe et Tami sont en couple. Moshe a cinquante ans, Tami est à peine entrée dans la vingtaine. Ils vivent une relation cruelle dont Tami ne semble pas pouvoir se libérer. Tami et Moshe sont père et fille.
On retrouve, dans ce film, la réflexion implacable et pessimiste de la cinéaste sur la condition des femmes broyées, leur place dans la famille et dans la société. (…) « Loin de mon père » est une oeuvre de combat encore plus offensive : une dénonciation de l’oppression pure. (Télérama)